Je veux être ébloui.
Je veux me radicaliser.
Je me cherche une radicalité.
Je suis en voie de radicalisation.
Il faut me croire, Messieurs.
Nous sommes nombreux dans ce cas.
En secret.
Sous le manteau.
Nous rêvons d’un cataclysme.
Nous rêvons de lumière.
Et votre terreur rend ce rêve encore plus chaud.
>>>>>>>>>>>>>>>>> Il paraît que nous sommes en guerre, 40 p., 2016, Sun-Sun Éditions.
Ce texte est né de l’effroi provoqué par le 13 Novembre.
C’est une lettre, simple et directe, adressée à nos agresseurs. À notre Histoire. À notre usage du monde. C’est un poème. Bête comme la peur. Qui tente de redonner à l’écriture sa place première : celle de dire l’impossible. De tendre la main. De dialoguer avec l’inconnu. Il paraît que nous sommes en guerre porte la voix de ceux qui ne se sentent d’aucun camp. Ceux qui cherchent leurs armes, dans ce nouveau champ de bataille. Et s’efforcent de penser, par-delà l’émotion, avec humilité et espoir. |
“Il paraît que nous sommes en guerre est la lettre d’un homme qui réapprend à parler, à peser le sens des mots.” (L’humanité – Sophie Joubert) |
« Extraordinaire, profondément inquiétant et bouleversant” (Librairie Charybde) |
«…la prose comme un deuil de la poésie du monde et de ses illusions pulvérisées un vendredi de novembre, dialogue avec l’autre et l’inconnu en soi.” (Diacritik – Christine Marcandier) |
“C’est un texte fort, émouvant et bouleversant. Pour dire combien, on dira simplement qu’on aurait aimé l’éditer.
Il frappe juste. En plein cœur. Quand le cœur vient des tripes, quand on en vient à penser cru, vif et vite — l’urgence l’impose.
«Il paraît que nous sommes en guerre» de Pierre Terzian scande ce que nous sommes tous devenus. Ce à quoi nous voulons tous échapper.
Allez savoir pourquoi, ce texte m’évoque le meilleur : un John berger par exemple. Sans doute parce qu’il est le cri d’une conscience.” (Pascal Arnaud, Quidam Éditeur)
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«Un très beau texte. (…) La lettre d’un homme moyen, commun, prisonnier de droit, otage de la loi dans son pays, de la foi de ses ennemis, et vice et versa. Condamné, abusé, objectivé, instrumentalisé, s’il n’avait la capacité de le dire, de le faire savoir et valoir par ce petit bouquin. D’un ménager de moins de cinquante ans, homme domestiqué du monde dit civilisé, poli, policé, policier, qui se décline à volonté comme représentation unique de la réalité. ” (Eric Darsan) |
“Un petit livre rare, fragile et pourtant d’une force étonnante.” (La marche aux pages) |